"Deweneti"

"Bonnes Fêtes" en Wolof 

Court métrage de Dyana Gaye. 2006


L'affiche du film


"Le pitch" de Karima 2

Ousmane est un orphelin qui demande la charité dans les rues de Dakar. Il promet aux gens qu’il fera des prières pour que le bon Dieu exauce leurs souhaits contre des petites pièces. Ousmane est un brave garçon, généreux, positif, et qui accepte sa condition de vie. Ousmane va-t-il réaliser son rêve à lui ?

La scène du policier.


Ousmane.


"Nos premiers commentaires"

"Ousmane est un vrai acteur, il est naturel, décontracté" 

"Malgré son âge et sa situation, il est mûr"

"Je le vois au même niveau que le chauffeur de taxi et l'écrivain..."

"Ousmane est dehors pour étudier, on voit la pauvreté"

"Il demande la charité pour tout donner à son maître"

"Il n'a rien demandé pour lui, tout pour les autres"

"Au Sénégal, les marabouts gardent l'argent pour eux, parfois ils frappent les enfants appelés "talibés" s'ils ne ramènent pas d'argent"

"Ousmane accorde plus de pouvoir

au Père Noël qu'à Dieu" 

"Dans ce film, j'ai vu un mélange de cultures, entre croyance en Dieu et croyance au père Noël"


"L'égoïsme" Texte de Karima 2

"Dans cette image que j’ai choisie, ce que je vois c’est la méchanceté gratuite.  Le marabout avertit Ousmane que s’il ne ramène  pas plus d’argent, il le renverra, ne l’acceptera plus dans ses cours. Ousmane me fait de la peine, il a l’air malheureux.

Le marabout  est injuste. On comprend dans cette scène que l’argent qu’Ousmane doit  mendier et lui redonner, servira pour lui payer son voyage à la Mecque. Ousmane est une victime.

Un enfant a le droit d’être à l’école pour apprendre la culture sans mendier pour son professeur. Ce marabout est égoïste.

Il profite de lui et des autres orphelins. Il donne une mauvaise image du rôle de professeur, il n’est pas à sa place. Il profite de l’innocence des enfants. Ce personnage, pour moi, n’est pas un marabout, c’est un escroc".

La scène du marabout.


"Un Talibé Pas Comme Les Autres"      Texte d'Awa

"Ousmane est un talibé parfait qui demande à Serigne Gaye, un écrivain public d’écrire une lettre adressée au Père Noël. Il demande un cheval pour Samba qui lui avait donné la charité, que Yafatou, la restauratrice qui lui avait donné à manger, vende toute sa nourriture et que son mari arrête de boire, que le policier qui lui avait donné de l’argent devienne préfet, et que son marabout qui lui demande beaucoup d’argent puisse faire son voyage à la Mecque. Sans oublier que Sérigne Gaye, l’écrivain ait une machine à écrire toute neuve.

Ce qui m’a le plus marquée : Le petit talibé Ousmane ne veut que le bonheur des gens pour être heureux".

La scène de l'écrivain public.